retour page principale

- BREVES -



le processeur G4 a des ratés
    Le processeur G4, fabriqué par Motorola pour la version 500 Mhz du PowerMac d'Apple, nécéssiterait encore des révisions repoussant au mois de Décembre (au plus tôt) la mise sur le marché du produi. Pour l'instant, Apple ne commente pas l'affaire, mais les clients ayant commandé un PowerMacintosh G4 à cette fréquence se voient aujourd'hui proposer des G4 cadencés à 450 Mhz - et ce sans que la firme de Copertino ait consenti la moindre baisse des prix.

Les Etats plaignants veulent l'éclatement de Microsoft

WASHINGTON, 10 nov (AFP) - Les Etats américains associés à la plainte du département de la Justice
contre la position dominante de Microsoft veulent obtenir l'éclatement de cette société en deux ou trois
unités, indique mercredi le quotidien Washington Post, citant des sources proches du dossier.

Une sanction actuellement favorisée par les Etats prévoit un partage vertical du groupe en deux ou trois
unités pratiquement identiques, déjà surnommées "Baby Bills" en référence au pdg de Microsoft Bill Gates, et aux "Baby Bells"
issues de l'éclatement de l'entreprise de télécommunications ATT au début des années 80.

"Plusieurs des avocats des Etats qui travaillent sur le dossier pensent qu'une partie importante de toute sanction devrait inclure
un redressement des torts passés et l'assurance qu'il n'y aura pas d'abus futurs", selon une des sources citées par le journal.

Chacune des futures sociétés qui seraient créées vendrait le système d'exploitation Windows et d'autres logiciels de Microsoft
mais les avocats estiment qu'avec plus d'un fournisseur sur le marché, les prix baisseraient et les consommateurs auraient plus
de choix, écrit le Washington Post.

Une autre solution serait de forcer Microsoft à livrer sous licence le code source, ou code de base, de Windows à deux ou
trois éditeurs de logiciels, ou de publier le code, ce qui permettrait à tout éditeur de fabriquer des clones de Windows. Un
partage du groupe ou la livraison du code source "sont des solutions très attrayantes", a déclaré un des avocats, selon le
journal.
 

Windows ouvrirait il son code source ?

     Brian Valentine, le vice président de 1’activité Windows 2000 chez Microsoft, a confirmé son intention de "considérer" l'ouverture du code source du noyau de Windows NT. Une véritable révolution, même si les termes sont soupesés. En effet, en vingt ans, malgré les demandes pressantes des autorités comme de ses partenaires, la firme de Seattle avait toujours protégé jalousement les licences de ses systèmes d’exploitation.
     Aujourd’hui, il semblerait pour le président Steve Ballmer lui-même que l'ouverture du code soit la seule solution pour booster les ventes et maintenir à flot les comptes d'exploitation de Microsoft. Cela s’inscrit bien entendu dans la suite des négociations que mène la firme de Bill Gates avec le Ministère de la Justice, dans le cadre de son tumultueux procès anti-trust. Mais le géant du logiciel doit aussi trouver une réponse à Linux. Ce système ouvert, libre et gratuit fait de plus en plus d'ombre à Windows.
     La communauté des développeurs a accueilli avec enthousiasme l’intention des dirigeants de Microsoft. Cependant, ils redoutent que cette annonce fracassante ne soit qu'une feinte. Microsoft pourrait très bien ne proposer qu'une ouverture partielle du noyau de Windows NT… Dans un tel cas, les éditeurs de logiciels ne pourront alors pas intégrer certains composants du système Windows NT dans les applications qu'ils développeront. Cependant, ils n'hésiteraient pas à saisir la justice...
 

Linux progresse dans la simplicité d'emploi.

     Serions-nous sur le point d'assister à la véritable naissance d'un Linux grand public ? On peut le croire puisque, coup sur coup, trois acteurs de la distribution de ce système d’exploitation libre viennent de dévoiler leurs plans pour offrir, enfin, des versions utilisables du système par l’utilisateur lambda. RedHat le premier, désormais financièrement soutenu par Intel, Compaq, Netscape, Novell et IBM : il a livré une version 6.0 de sa distribution se caractérisant, par la standardisation de l’interface graphique Gnome et par un système de mise à jour via Internet.
    Deuxième acteur sur la liste, Corel s'est, lui, officiellement associé à KDE pour accélérer le développement d'une interface graphique utilisateur peaufinée et commercialiser très prochainement sa propre distribution afin de soutenir ses deux logiciels "maisons" Draw et Wordperfect dans cet environnement.
    Enfin, last but not least, Caldera est celui qui fait le plus avancer Linux sur la voie de la simplicité : son Open Linux 2.2 dispose d'un assistant d'installation baptisé Lizard (distribution Linux Wizard) exécutable depuis Windows qui opère une installation du système au pingouin en quinze minutes !
    On raconte même que Clive Sinclair, concepteur, entre autres, du ZX8i, se dit prêt à commercialiser une machine bon marché (deux fois mois chère qu'un PC) gérée par Linux d'ici deux ans.
    Tout cela alors que le taux de croissance annuel de parts de marché de Linux pour les cinq ans à venir est estimé au minimum à 25%...